Oh Boy!, Marie-Aude Murail

Fiche technique: 
Titre original: Oh boy 
Auteur: Marie-Aude Murail
1ère parution: 2000
Genre: Jeunesse

Mon édition:
Éditeur: Ecole des Loisirs
Collection: Medium
Nombre de page: 207
Date de parution: 2008

Résumé:

Siméon,Morgane et Venise Morlevent se découvrent un matin sans parents. Qui va les adopter ? Josiane, leur antipathique demi-soeur, ou leur demi-frère Bart, qui change de petit copain tous les jours et qu’ils adorent ? Le pire, c’est que Bart et Josiane se détestent…

Mon avis:

Je me suis lancé dans ce livre parce que je ne voulais pas lire quelque chose de compliqué, je crois que je n'avais même pas lu la 4ème de couverture... Mais ce n'était pas grave!

Quel a été mon désarroi quand j'ai découvert le sujet du livre... 3 enfants qui deviennent orphelins suite au suicide de leur mère (le père ayant déjà disparu), dit comme ça, le sujet est horrible (de plus qu'il arrive autre chose de grave mais je ne veux pas spoiler) et pourtant, le livre est drôle... Le livre donne un coup de pied au cul et donne envie de sourire! Je n'ai pas eu envie de pleurer... 

J'avais l'impression d'être avec cette famille Morlevent, de tout vivre avec eux, de rire avec eux... 

Le style d'écriture de Marie-Aude Murail est wow! Il est simple, certes, mais envoutant! On veut tout lire d'un coup!

Ce livre est une belle leçon de vie que tout le monde devrait lire. Sachant que c'est un livre "jeunesse" (même si je trouve qu'il n'est pas adapté à un moins de 16 ans) devrait être obligatoire au lycée! 

Bref, je le conseille, il se lit très vite et donne une pêche d'enfer!

Quelques citations: 

_ Barthélemy était la seule personne au monde à ne tenir aucun compte de l'état de Siméon et à lui raconter des idioties pendant une heure d'affilée. C'était un peu saoulant et très réconfortant.."

_Pendant les 15 jours qui suivirent, les deux frères firent des efforts pour ne pas se heurter. Lorsque Siméon, lisant Nietzshe, voyait son frère relire son Spirou, il se permettait tout juste de lui demander affectueusement : 

- Tu n'avais pas bien compris la première fois ?
A quoi Bart répondait, non moins affectueusement : 
- Je t'emmerde. "

_Une fois dans la rue, Laurence se dit qu’elle avait peut-être de la chance de n’avoir ni enfants, ni frères, ni sœurs. Au moins, une plaque de chocolat, on en voit clairement le début et la fin ; tandis que les histoires de famille…"

Ma note: